La France occidentale LES CHÂSSIS de fenêtres du XVe au XVIIIe siècle

Arnaud TIERCELIN

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Croisées

1. Edifice (vues extérieures)

2. Edifice (vues extérieures)

3. Edifice (vues intérieures)

4. Edifice (vues intérieures)

5. Croisée 1

6. Croisée 1

7. Croisée 2 (entresol)

8. Porte-fenêtre

9. Portes

1. Croisée 1 / élévation intérieure

2. Croisée 1 / élévation extérieure (contrevents ouverts)

3. Croisée 1 / élévation extérieure (contrevents fermés)

4. Croisée 1 / sections horizontales

5. Croisée 1 / sections horizontales

6. Croisée 1 / sections verticales

7. Croisée 1 / serrurerie

Au fond de son allée qui le dissimule au regard des passants, le château d’Eterville n’est pas le plus connu de la plaine de Caen, même si son histoire est liée à un épisode particulièrement violent du Débarquement. L’austérité de ses façades, restées en partie inachevées, ne milite guère en sa faveur. Il faut s’en approcher pour découvrir les subtilités de son dessin souligné par un jeu de courbes et de contre-courbes qui accrochent la lumière. Mais c’est l’intérieur qui réserve les plus belles surprises. Les tailleurs de pierre et les menuisiers notamment ont associé leur savoir-faire pour nous donner à voir le meilleur de leur art. La voûte plate de son salon d’été et ses lambris en sont de beaux témoignages parmi d’autres. Nous en verrons quelques détails savoureux en parallèle de l’étude des croisées, plus classiques. Il s’agit de grandes croisées sans imposte et fermées par des contrevents brisés. Le modèle a été largement adopté dans cette région, et ce dès le début du XVIIIe siècle. Il se décline en plus ici en une version adaptée aux planchers d’entresol.

Analyse Planches photographiques Plans

ETERVILLE (14) - Château - vers 1734