Arnaud TIERCELIN
Perchée à une dizaine de mètres et murée depuis l'intérieur, cette petite fenêtre n'était guère accessible avant la réhabilitation de l'hôtel. C'est probablement ce qui l'a sauvée à maintes reprises et notamment lors du dramatique incendie de Rennes en 1720. Constituée d'éléments en réemploi, elle reste mystérieuse, mais offre un des derniers témoignages d'un type appelé aujourd'hui fenêtre « à l'anglaise » dont l'usage était pourtant des plus développés sur les façades à pan de bois de Rennes. Les photographies du début du siècle dernier en offrent quelques exemples, le plus spectaculaire étant celui de la maison dite de « Du Guesclin », mais aucune étude n'avait permis d'en détailler la réalisation. Totalement conservée dans sa conception initiale, elle nous permettra de mettre en lumière ce type particulier et d'en montrer les usages à Rennes et parfois au-
RENNES (35) -