Arnaud TIERCELIN
Ce manoir, daté de 1570, conserve des vestiges de trois de ses croisées primitives. Leur singularité est constituée par l'absence de meneau et de croisillon dans la fenêtre. Le dormant ne s'adosse donc plus à un remplage. Il s'agit là d'un exemple exceptionnellement préservé des premières grandes croisées de la Renaissance en Bretagne. Fragilisées par leur grande surface et l'absence de remplage protecteur en pierre, il est rare qu'elles nous soient parvenues. Ces croisées présentent en outre un remarquable système d'étanchéité par recouvrement à double feuillure et de curieux vantaux dont la fonction demeure mal assurée.
GOURHEL (56) -
1570