Arnaud TIERCELIN
1. Croisée de type 1 / élévation intérieure
2. Croisée de type 1 / élévation extérieure
3. Croisée de type 1 / sections
4. Croisée de type 2A / élévation intérieure
5. Croisée de type 2A / élévation extérieure
6. Croisée de type 2A / sections
7. Croisée de type 2B / élévation intérieure
8. Croisée de type 2B / élévation extérieure
9. Croisée de type 2B / demi-
Îlot de lumière au cœur de son écrin de verdure, le château de Mardilly ne laisse pas de surprendre le promeneur qui emprunte la haute vallée de la Touques. Dans un chatoiement de couleurs, il impose sa haute silhouette de maître des lieux depuis quatre siècles. Construit au début du XVIIe siècle, une fois la paix retrouvée, il garde des violents conflits religieux passés les caractéristiques d’une petite forteresse prête à être défendue, mais annonce par son ordonnance le classicisme à venir. Ses façades, exemptes de remaniements, ne conservent évidemment plus leurs croisées de bois d’origine. Néanmoins, il subsiste dans les combles trois châssis quelque peu démantelés de ses lucarnes. Ils sont de deux types et ont été remplacés à une époque indéterminée par des copies assez fidèles. Composés simplement d’un bâti dormant et de volets, ils nous permettront d’étudier en détail la conception de ce type de fenêtre, d'examiner leurs différents systèmes de rotation et de nous interroger sur une énigmatique matière translucide qui fermait sans aucun doute l’un d’eux. Au-
MARDILLY (61) -